Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé, qui avait jugé, lors de son entrée au gouvernement, que le chantier du DMP était "au point mort" et s’était engagée à tout faire pour relancer le dossier écarte désormais une généralisation du DMP à compter de l’année prochaine. Pire, elle n’évoque, pour les deux prochaines années, que des expérimentations! "Il s’agit d’être réaliste en termes de calendrier et de ne pas reproduire les erreurs de ces dernières années, au cours desquelles des annonces trop précoces ont été faites", a-t-elle déclaré dans un entretien accordé il y a quelques jours au quotidien Les Echos.
Seule “nouveauté” pour cette rentrée 2007 : un rapport d’audit doit être remis par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l’Inspection générale des finances (IGF) en octobre. Du coup, la ministre explique qu’elle attendra “les résultats de cette mission pour (s)’avancer sur les délais, mais une démarche expérimentale pourrait cependant être menée sur 2008-2009". Ce calendrier d’expérimentation entraînerait de facto une généralisation seulement à partir de 2010, voire 2011 ou 2012 selon une source gouvernementale peu optimiste. Rappelons tout de même que la réforme de l’assurance maladie de 2004 prévoyait que chaque assuré social dispose d’un DMP informatisé centralisant toutes les informations médicales le concernant. Cet outil, présenté comme la pierre angulaire de la réforme (d’un coût évalué à 1,2 milliard d’euros devrait générer un milliard d’économies annuelles pour la Sécurité sociale et un milliard d’euros d’économies indirectes), devait initialement être mis en place en juillet 2007.Pas de généralisation du DMP avant 2010
Médecine
C'est la science et l'ensemble de techniques dédiées à la prévention et au soin des maladies. Elle étudie l'organisation du corps humain ou l'anatomie humaine, son fonctionnement normal, et cherchant à restaurer la santé par le traitement ou la thérapie et la prévention des pathologies.
Les débitmètres, c’est quoi ?
Les débitmètres DEBPLUS servent à régler le débit d'un gaz destiné à être administré au patient par voies respiratoires. Ils se connectent à une source murale de gaz sous pression à l'aide d'un embout direct ou d'un montage au rail. Ils doivent être munis d'un humidificateur/nébuliseur ou d'une tétine de sortie.