Pour que les expérimentations du DMP puissent démarrer sur le terrain, deux formalités réglementaires étaient nécessaires : le 22 mai, Xavier Bertrand, ministre de la santé et des solidarités, a agréé six hébergeurs de données de santé pour la durée des expérimentations après avis du comité d'agrément des hébergeurs. Et le 30 mai, la Commission Nationale de l'Informatique et de Libertés (CNIL), réunie en séance plénière, a autorisé les traitements informatiques prévus pour ces expérimentations.
Les expérimentations vont pouvoir commencer dès aujourd'hui. Elles concernent 30 000 dossiers de patients réels. Ces dossiers seront ouverts sur la base du volontariat des patients et des professionnels de santé. 1 500 professionnels de santé libéraux, 68 établissements de soins publics et privés et 37 réseaux de soins sont impliqués. Elles vont permettre d'éclairer les choix techniques définitifs et d'évaluer à la fois des éléments organisationnels, fonctionnels et techniques du DMP.