A l’occasion du salon, la rédaction d’iMedicale a posé quatre questions à Gérard Kouchner, Président du Medec et Président de CMPMedica France/Benelux. Au menu: les nouveautés de cette nouvelle édition, le DMP ou encore le regardé porté sur l’informatique.
Quel intérêt un médecin a-t-il à venir sur le Medec ?
Ce congrès est un véritable lieu de formation pour tous les médecins. Il les accompagne dans l’évolution de leur pratique quotidienne. Plus de 280 sessions de formations sont organisées pour cette édition 2008. Quelque soit les champs d’intérêt de chaque généraliste, il y trouvera la réponse recherchée.. En moyenne, un médecin s’inscrit pour près de 5 conférences d’une durée d’une heure et demie. Les sessions consacrées au risque cardio-vasculaire sont actuellement les plus prisées, mais bien d’autres sujets sont recherchés et à l’honneur !
Que nous réserve alors cette nouvelle édition ?
Le congrès de la Médecine générale s’inscrit, cette année, dans le parcours de la formation continue obligatoire pour les médecins. Pour cette raison, nos conférences ont été conçues pour répondre aux questions que se posent les professionnels de la santé. Trois grands thèmes y dominent: les pathologies liées au vieillissement (Alzheimer, cancers, etc.), l’émergence de nouvelles maladies infectieuses comme la grippe aviaire, et enfin les risques cardio-vasculaires. La séance inaugurale, quant à elle, co-organisée par la CSMF (Confédération des Syndicats Médicaux Français), le Quotidien du médecin et le Généraliste, est consacrée aux réformes en cours : la régionalisation de la santé et sa prise en charge par les acteurs du terrain locaux. Le ministre de la santé, Roselyne Bachelot, interviendra à cette occasion.
Quel constat pour le DMP ?
Le DMP a été le sujet vedette de l’année dernière. La présence du GIP-DMP sur la zone d’exposition et dans une session dédiée à ce sujet, offre aux médecins la possibilité de s’informer. Beaucoup sont déçus de la lenteur des progrès, qui au final est plus longue que prévue. Le DMP représentera cependant une avancée considérable qui unifiera le dossier de chaque patient qui disposera de son diagnostic et des données qui le concernent. Plus encore, le dossier médical du patient représente une amélioration de la qualité des soins, le dossier commun pour tous évitant ainsi les erreurs et les redondances. Mais à l’heure actuelle, le DMP n’étant pas prêt, le point sera fait sur ce sujet.
Quel regard portez-vous sur l’informatique ?
Lorsque nous évoquons les nouvelles technologies, nous entendons surtout l’ordinateur et les logiciels de gestion de cabinet et de prescription ainsi que l’accès aux bases de données « médicaments ». Au Medec, tout un département leur est consacré. Vingt sociétés équipementiers, notamment Cegedim, GIP-CPS, seront présentes. Il y a une évolution sociétale en terme d’informatique, les médecins allant de plus en plus sur des sites spécialisés pour trouver de l’information, des conseils, etc. Le Medec dispose d’ailleurs d’un site très actif, sur lequel les congressistes s’inscrivent. Notre groupe dispose par ailleurs d’un moteur de recherches professionnel : Searchmedica.