Les expérimentations de DMP vont démarrer en avril pour 5 mois. Pouvez-vous nous rappeler à quoi elles vont servir?
Ces expériences sur le terrain revêtent un caractère stratégique. Nous devons donc valider les solutions techniques du point de vue du poste de travail du professionnel de santé, sur le plan de l’ergonomie, de la sécurité, de la confidentialité. Ce volet technique est très important, mais il me semble que ce qui l’est encore plus est de vérifier et de mesurer l’acceptabilité du DMP par les professionnels et les patients : c’est ce qui fera de ces expérimentations une étape décisive.
Je peux confirmer que nous sommes prêts, sur le plan technique. Mais il faut reconnaître que ce lancement reste subordonné à des procédures d’agrément des hébergeurs qui vont fonctionner pour la première fois, et sont donc soumises à des aléas.
Quelle sera l’organisation pratique, sur le terrain, de ces expérimentations ?
Sur le terrain, les expérimentations sont portées par les hébergeurs dans le cadre du contrat que chacun a signé avec le GIP, maître d’ouvrage délégué par le ministère de la santé pour conduire cette opération. Sur chaque site d’expérimentation, l’équipe de déploiement du GIP sera articulée autour d’une entité régionale de coordination, structure à vocation de dialogue, regroupant tous les acteurs directs et indirects (URCAM, ARH, URML, patients…), et un comité de projet, plus opérationnel, avec les hébergeurs, les professionnels expérimentateurs et les patients.
La responsabilité de l’évaluation repose, elle, sur le GIP-DMP, aidé par une société spécialisée (en cours d’appel d’offres). Bien entendu, tous les acteurs y seront associés, notamment tous ceux qui sont membres du comité d’orientation qui est l’illustration de la stratégie participative mise en œuvre pour ce projet.