Ce que vous devez impérativement éviter lorsqu’un stimulateur cardiaque est sur vous

Nous entendons énormément parler de stimulateurs cardiaques. Mais la question qui se pose est combien de personnes connaissent réellement cet appareil électronique pour le cœur? Comment fonctionne cet outil si important pour la santé cardiaque ?

Nous essayons donc de comprendre sa fonctionnalité et ce qu'il est bon de faire et de ne pas faire quand on a un appareil de stimulation cardiaque sur soi.

Comment fonctionne cet appareil pour le cœur?

Le stimulateur cardiaque se relie directement au myocarde, le tissu musculaire du cœur, par une sonde. Sa tâche, la plus importante est d'éliminer les anomalies du rythme cardiaque. Ce, en utilisant une impulsion électrique qui peut stimuler le cœur à battre régulièrement lorsque vous avez un rythme plutôt lent. Un stimulateur cardiaque a une durée moyenne de 4/5 ans. Mais, il est toujours conseillé de demander à votre électro physiologiste la durée de vie restante de la pile de l'appareil de stimulation implanté.

Comment se déroule l'opération du stimulateur cardiaque?

Le patient, sous sédation et sous anesthésie locale est opéré sous la peau. Ainsi, le stimulateur cardiaque est implanté dans la zone thoracique, sous la clavicule. Le dispositif utilise l'action d'un ou deux fils, appelés fils conducteurs, est relié au muscle cardiaque pour envoyer des bonnes impulsions.

De ce fait, grâce aux ordinateurs, le stimulateur cardiaque peut informer à jour le spécialiste sur toutes les informations concernant le cœur du patient.

Comment se comporter après l'opération?

Seulement quelques jours après l'intervention du stimulateur cardiaque, le patient peut reprendre sa vie active. En effet, la convalescence après l'implantation est assez courte. Néanmoins, il n'est pas recommandé de surcharger le bras concerné avec un poids excessif ou de faire des mouvements brusques avec l'épaule pendant les deux premières semaines.

L'implantation d'un dispositif de stimulation cardiaque modifie, voir même améliore la qualité de vie. Ainsi, vous pourrez reprendre chaque activité avec une plus grande confiance.

Aussi, les dispositifs cardiaques implantables, en traitant les signaux électriques, sont très sensibles aux interférences électromagnétiques (IEM) qui peuvent provenir de l'extérieur.

Bien que protégés des interférences, la plupart des équipements utilisant l'électricité et les aimants, de forts champs magnétiques ou électriques, peuvent interagir avec le fonctionnement normal.

Très souvent et normalement, ces interactions sont temporaires et n'endommagent pas le stimulateur cardiaque de façon permanente. Cependant, même une altération passagère peut causer de graves conséquences si le patient est dépendant de cet instrument.

Y a-t-il des tests de diagnostic ou des situations à éviter dans de tels cas ?

La réponse est oui, si l'on considère ce qui a été dit.

Toutefois, nous ne recommandons pas, par exemple, de subir un examen d'imagerie par résonance magnétique nucléaire. Ceci, malgré l'introduction d'appareils compatibles avec l'IRM sur le marché depuis ces dernières années. Mais seulement, pour se confronter avec le radiologue compétent à fin de savoir s'il est possible de remplacer l'imagerie par résonance magnétique nucléaire par un autre type d'examen. Et s’il est toujours le bon choix!

En outre, même les détecteurs de métaux dans les aéroports doivent être évités (en apportant un permis médical qui le permet).

Egalement, si vous allez ensuite à la plage, il est important de vous exposer au soleil en toujours protégeant la zone où se trouve l'appareil avec une serviette. Puisque, la chaleur peut  provoquer une surchauffe de la masse métallique, générant ensuite des brûlures. Même les plongées profondes ne sont pas autorisées.

Penser à la vie quotidienne, il est bon de savoir que le téléphone portable ne doit pas être placé près du pacemaker. C'est-à-dire dans la poche supérieure d'une veste, mais au moins à une distance de 20 cm.

Quelques règles simples pour pouvoir gérer cette condition sans limitations majeures. Consultez toujours l’avis de votre médecin. Et  demandez-lui de vous soumettre à des examens de routine. Parce que la prévention, c'est mieux!