Les PME accordent souvent trop d’importance à leurs plans de sauvegarde des données et pas assez à leurs stratégies de récupération et de restauration. En raison de ce déséquilibre et en cas de panne informatique ou autre catastrophe, elles prennent le risque d’interruptions d’activité. Celles-ci peuvent néanmoins être évitées.
Pour aider les PME de tous les secteurs à combler cette lacune potentielle, Acronis, un des leaders technologiques en matière de gestion du stockage de données et des logiciels de restauration après sinistre, adresse ses recommandations. Il propose un guide en six points pour accélérer la restauration des données tout en évitant les pertes de profit et les dommages causés à la réputation d’une entreprise.
1. Les entreprises doivent s’assurer que leur stratégie de restauration leur permet effectivement de restaurer les données, les applications et les systèmes d’exploitation sur différents types de matériel ou sur des systèmes virtuels. La faculté de restaurer des données dans des contextes multiples – plutôt que dans le seul environnement actuel de l’entreprise – peut faire gagner beaucoup de temps.
2. Elles doivent planifier en premier lieu la restauration des systèmes, en affectant des priorités aux ressources et en dressant des programmes de sauvegarde correspondant à la durée d’arrêt maximale admissible pour un serveur donné, sans oublier que toutes les applications ne sont pas affectées de la même manière par un accident. Un serveur Internet qui recueille des commandes en ligne doit être opérationnel plus rapidement qu’un autre simplement chargé d’afficher des pages statiques.
3. Les entreprises doivent préférer les disques aux bandes pour des restaurations plus rapides et pour profiter des disques à haute capacité et haute performance. Leur prix baisse et leur fiabilité augmente. Les disques sont intrinsèquement plus fiables que les bandes et nécessitent moins d’entretien. Ils peuvent aussi être utilisés pour le stockage en ligne et quasi en ligne ainsi que pour l’archivage.
4. Les entreprises doivent donner à leurs collaborateurs itinérants les moyens de récupérer rapidement les données par eux-mêmes en se servant d’outils comme les partitions cachées sur les portables pour sauvegarder les images des systèmes plutôt qu’en les contraignant à passer par le département IT. De cette façon, si un utilisateur mobile est en voyage au moment d’un accident ou d’une attaque virale, il peut restaurer lui-même ses données et ses applications sur son ordinateur.
5. Envisager le virtuel : récupérer les données de centaines de serveurs peut vite tourner au cauchemar en terme de gestion. Si elles font appel à la virtualisation pour consolider le nombre de serveurs dont elles ont besoin pour leur activité, les entreprises réduisent considérablement l’ampleur de la restauration après accident. La technologie virtuelle peut aussi entraîner des économies secondaires, selon les besoins informatiques.
6. Tester, tester, tester. La mise au point d’une stratégie de sauvegarde n’est qu’un premier pas : il faut la tester pour vérifier qu’elle répond bien aux besoins de l’entreprise d’un point de vue technologique et humain. L’entreprise doit s’assurer qu’elle dispose effectivement de sauvegardes pour ses systèmes critiques et qu’elle peut les restaurer sur n’importe quelle plate-forme. Ensuite, tester la stratégie permettra à chacun de savoir exactement ce qu’il doit faire en cas de problème.
«Pour les PME, mettre au point une bonne stratégie de récupération après un sinistre représente un véritable défi, déclare Laurent Dedenis, Managing Director Acronis. Nombreuses sont les PME qui se contentent de faire le travail à moitié : elles sauvegardent leurs données, sans mettre au point les modalités d’une restauration rapide et efficace. En fait, elles omettent très souvent de tester leur plan de restauration pour savoir si leurs systèmes peuvent redevenir opérationnels à brève échéance. Ces PME sont comme l’homme assoiffé qui jette son seau dans le puits sans l’attacher à la corde; trop pressé de boire, il ne prend pas le temps de faire un nœud, etc. Le seau arrive dans l’eau plus vite, mais en vain pour l’homme assoiffé, qui ne peut profiter de cette ressource vitale.»